Prix des partenaires de l’AMC

Prix du bénévolat muséal

Ce prix est décerné conjointement avec la Fédération canadienne des amis de musées (FCAM)

Ce prix rend hommage à des personnes ou à des groupes qui consacrent généreusement leur temps et leurs efforts à un musée ou à une institution à vocation patrimoniale et qui ont une incidence durable.

Les bénévoles de l’Association canadienne d’histoire ferroviaire, Exporail, le Musée ferroviaire canadien

Sans mauvais jeu de mots, on peut affirmer que les bénévoles sont les locomotives d’Exporail, le Musée ferroviaire canadien.

Les bénévoles de l’Association canadienne d’histoire ferroviaire (ACHF) semblent faire preuve d’un dévouement sans bornes à l’égard du musée et de l’idée même de tout ce qui touche les trains.

« Sans bénévoles, nous ne pourrions pas fonctionner comme nous le faisons maintenant, explique Nadine Cloutier, directrice générale du musée. Nous ne pourrions pas partager toutes ces expériences avec le public. Nous ne pourrions pas non plus lui offrir une expérience visiteur unique en son genre, où il est possible non seulement de visiter les expositions, mais aussi de vivre l’histoire du train, de faire une balade à bord d’un tramway d’époque et d’un train de jardin et d’observer des bénévoles occupés à construire la maquette d’une ville où circulent des trains. Ce qu’ils font est fascinant. »

Exporail est un organisme de bienfaisance relevant de l’ACHF. Les bénévoles participent activement à « toutes les sphères de son fonctionnement – en plus de réparer, d’entretenir et de restaurer les véhicules et les pièces de collection, ils proposent et mettent œuvre de nouvelles idées, explique la Fédération canadienne des amis de musées, co-partenaire plus grand musée ferroviaire au Canada et au nombre des plus importants dans le monde est tout à l’honneur des bénévoles, qui méritent nos sincères félicitations. »

Les bénévoles de l’Association canadienne d’histoire ferroviaire.

L’an dernier, 140 bénévoles ont consacré 22 000 heures au musée. À raison de huit heures par jour, leur contribution représente un peu moins d’un mois de travail par bénévole.

D’après Mme Cloutier, les bénévoles peuvent aussi accomplir des tâches administratives ou travailler comme comptables, collecteurs de fonds, peintres ou simplement comme « personnes à tout faire ». Certains bénévoles ont aussi participé au processus de planification stratégique du musée.

De plus, les bénévoles se gèrent eux-mêmes et recrutent d’autres bénévoles — ce qui est important, car une partie de leur expertise se fait de plus en plus rare. Ce sont des bénévoles qui ont su comment restaurer l’appareil télégraphique du musée. « Il fallait l’avoir appris quand on était jeune », précise Nadine Cloutier, rappelant que les bénévoles en question ont maintenant plus de 80 ans.

Nadine Cloutier, directrice générale.

« Ces bénévoles sont à la recherche de solutions pour nous léguer leur expertise afin que nous puissions en faire profiter le public lorsqu’ils ne seront plus ici pour le faire eux-mêmes. »

Dans un musée où le matériel roulant en état de fonctionner constitue le principal attrait, les bénévoles possédant un savoir-faire particulier, par exemple les mécaniciens de locomotive ou les électriciens de diesel, jouent un rôle essentiel. Dans ses temps libres, un mécanicien de locomotive qui travaille encore chez VIA Rail supervise la restauration mécanique des véhicules ferroviaires. « Cet homme est un magicien », souligne Mme Cloutier.

D’après Mme Cloutier, le personnel reconnaît l’importance des bénévoles pour la mission du musée et c’est ce qui explique leur dévouement.

« Il règne ici une belle atmosphère accueillante où la collaboration entre les employés et les bénévoles est excellente, explique-t-elle. Les bénévoles ne sont pas de simples exécutants. Ils ont leur mot à dire et font partie intégrante de l’organisation. »